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7 août 2010 6 07 /08 /août /2010 17:46

 

Avril 2010... suite des aventures du Paris-Marseille...

La préparation s’améliore à chaque fois. La réalisation des cartes est maintenant au point avec une innovation de taille: nous sommes passés du noir et blanc à la couleur (merci soeurette), ce qui rend la lecture beaucoup plus aisée!

Autre première, je partirai 15 jours sans assistance, accompagné de 3 équipes qui vont se passer le relais. C’est la première fois que je pars aussi longtemps en itinérant. Petit défi sportif, nous verrons bien comment réagiront les pieds et le corps...P1020824


Au rayon matériel, là aussi une nouveauté. Je me suis offert un bijou de sac de couchage. Un condensé de technologie, de chaleur et de moelleux, 750 g de duvet d’oie pour une température de confort annoncée à 0°C, le tout fabriqué en France par triple zéro !! J’ai hâte de le tester.

Je me suis également équipé d’une montre altimètre dont je rêvais depuis longtemps.

 

Dernière nouveauté: j'ai fait quelques recherches en matière de « gastronomie » MUL (Marcheur-Ultra-Léger)  

J’ai découvert des recettes tout à fait intéressantes, en particulier celle du pain patate! Un pain fait maison à base de farine et de pomme de terre. Délicieux, sucré-salé, facile à faire, il se conserve très bien et est assez dense.

J’ai également découvert que l’aliment qui a le meilleur rapport poids/apport énergétique/ équilibre nutritionnel était ….. le lait en poudre pour bébé!!! Je sais cela peut faire sourire, voire rire pour certains, il n’empêche que je suis décidé à tester.

Voilà, tout est prêt. La première semaine nous dormirons en gîte d’étape, moins de portage pour les filles (Alice et Elise constituent la première équipe). C'était une de leur condition non négociable! La deuxième semaine (avec Thomas), sera plus rustique avec camping au menu!

La veille du départ, nous vérifions une dernière fois notre équipement Elise et moi. Tout est ok, tout a été pesé. Il n’y a pas un gramme superflu 

Nous pouvons nous lancer dans l’aventure...

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6 août 2010 5 06 /08 /août /2010 17:49

 

Vu du train, le paysage est magnifique, encore plus beau que dans mon souvenir à Pâques. Quel contraste avec les Puce de Saint-Ouen ce matin! D’autant que c’était un peu speed à cause d’un réveil un peu tardif...

Arrivé à Macon, 1ere surprise, nous sommes à la gare de Macon TGV, en plein milieu des champs alors que je pensais que nous serions à la gare de Macon ville. Nous qui comptions faire les courses en attendant le car pour Cluny, c’est raté!

 

Le Paris-Marseille accueille une nouvelle é-mul : Alice. Bienvenue !!

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L'équipe de choc !


Nous retrouvons Alice au car comme prévu, nous arrivons à Cluny en début d’après midi et là 2e surprise : nous sommes dimanche et tout est fermé! Enfin, surprise... aucun de nous trois n’avait pensé à ce petit détail, pauvres parisiens que nous sommes! Heureusement, une petite supérette ouvre ses portes à 15h30. Nous sommes sauvés, mais quittes pour attendre encore quelques heures...

Beaucoup d’attente aujourd’hui donc, et enfin à 16h, un peu d’action. Nous partons sous un beau soleil vers l’inconnu, il fait très chaud. Le moral est excellent.


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Après 3h de marche facile, nous arrivons dans un charmant gîte où nous sommes très bien accueillis : le gîte de Champ de Brand.


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Belle étape, les épaules en prennent un coup, c’est normal. Le dos, les hanches, les mollets, les pieds aussi, toujours normal: il faut se refaire les muscles!

Au menu ce soir, soupe, petits pois carottes, sardines avec du pain patate et un fruit. Un régal, et en plus c’est équilibré !



P1020841 Vue de la fenêtre de la chambre ...

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5 août 2010 4 05 /08 /août /2010 17:50

 

Elise adore le pain patate. Elle veut tout le temps en manger! 

Départ prévu à 8h mais malgré le réveil à 7h, nous ne partons qu’à 8h20... Le paquetage n’est pas encore tout à fait rodé. Nous marchons sous un beau soleil, et à 9h, ça tape déjà fort.

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La journée se déroule sans problème à l’ombre des arbres pour une grande partie. Nous arrivons à Ouroux où nous avons prévu de nous ravitailler en début d’après midi. Décidément, pas de chance, l’épicerie du village est fermée le lundi ! (Prévisible...? )

 Heureusement, j’avais au cas où dans mon sac trois "rations de survie" : une soupe et des nouilles chinoises. Cela fera l’affaire.

La seule chose ouverte dans le village est un bistrot, comme on n’en fait plus… 1 nid dégueu de pochetrons sympatiques ! Le patron nous fait l’honneur de mettre son chapeau de chef représentant une belle bite en mousse…

La bière fait du bien avec cette chaleur mais les 30 min qui restent à faire jusqu’au gîte semblent très longues. Cependant l'ascension vaut la peine car le gîte est en fait un château !   De plus comme il est complet, nous dormons dans des chambres d’hôtes pour le même prix, la classe !


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 Jean Robert, le propriétaire, nous trouve la solution pour le ravitaillement. Il nous propose de nous emmener le lendemain matin, à la première heure à l'épicerie.

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4 août 2010 3 04 /08 /août /2010 17:51

 

Nous savons qu’une grosse journée nous attend car initialement nous devions dormir au Col de Crie, qui se trouve à 1h30 de marche… Malheureusement, le gîte du col a fermé 3 ans plus tôt !

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La montée vers le col de Crie est magnifique, plus le temps passe, plus nous dominons les collines alentours... Mais elle nous semble longue : 1h30, c’était bien le temps annoncé par Jean Robert...

 

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Petite pause pour acheter quelques produits régionaux à l’office de tourisme, et nous repartons assez vite pour ne pas faire baisser la « moyenne ».

 

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A la mi-journée, après avoir fait pas mal de route en forêt, nous ne sommes pas encore bien loin sur la carte. Nous décidons de pousser le plus possible avant le déjeuner, c’est une décision tactique, pour tromper le moral qui n’est pas  haut.


L’après midi s’étire, les heures semblent interminables sur ce sentier forestier rectiligne qui n’en finit pas. C’est très monotone. Nous décidons de faire quelques jeux, genre pyramide pour faire passer le temps...

 

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17h, les jambes se font de plus en plus lourdes. Alice souffre d’une ampoule mal placée. Nous marchons de plus en plus lentement et je dois constamment réévaluer à la hausse le temps qui nous reste pour arriver.

 

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18h, les montées et les descentes s’enchainent. Je suis inquiet, je ne suis pas sûr que les girls pourront finir l’étape... Nous faisons des pauses toutes les 30 min.

 

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19h, on atteint le point de rupture. Les filles sont sur les rotules. Je tente un dernier joker, je leur dis que nous ne sommes plus très loin d’une route où nous pourrons faire du stop pour finir les 2 derniers kms.

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Cahin, caha, nous arrivons enfin à Meaux vers 19h30. Nous n’avons pas croisé une seule voiture sur les 2 derniers km de goudron. Une bonne surprise nous attend : un bar avec une terrasse et un village très mignon nous tend les bras. Nous nous écroulons sur les chaises. Quel bonheur de savourer une boisson fraîche après un tel effort !

Le bilan est vite fait : comme point positif, nous avons fini l’étape, comme point négatif, les filles ne se voient pas enchaîner l’étape du lendemain !

Il faut dire que l'étape s'est avérer particulièrement difficile : 9h30 de marche, 35km, plus de 1000m de dénivelé tant positif que négatif...

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3 août 2010 2 03 /08 /août /2010 17:52

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Nous optons pour une solution sage. Les filles vont rejoindre Tarare en stop, tandis que moi je ferais, tout seul, l’étape comme prévu.

 

 

 

 

 

 

 

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Bizarre de marcher seul. Un peu angoissant au début, seul dans la forêt, très dense, sombre. Puis vient un sentiment de liberté, comme un pèlerin sur sa route.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A la pause déjeuner, j’éprouve une certaine mélancolie à ne pas pouvoir partager avec Elise et Alice le trajet du matin...


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Il fait très chaud. En tout début d’après midi, une longue côte se profile en plein soleil... La musique d' Alela Diane me berce agréablement... Jacques Kerouac n’est pas loin. 

 « I'm a poor lonesome cow-boy » ...


 

 

 


Enfin Tarare est en vue. Impression très décevante, la ville est laide, sale, grise et sinistre. Moi qui me faisait une joie de déguster une bière fraîche, je traverse toute la ville sans même croiser un seul bar ! Arrivé de l’autre côté de cette ville dortoir, une 2e mauvaise surprise arrive avec la pluie. Heureusement, il ne s’agit que d’une averse passagère et j’ai le temps de m’abriter sous le porche d’une église tout droit sortie des années 70.P1020853

 

Comme on dit souvent: "jamais 2 sans 3"! Le chemin que je comptais suivre pour rejoindre St Marcel est coupé par un énorme chantier, celui de la future autoroute A89 ! Je suis donc obligé de rebrousser chemin jusqu’à Tarare et de faire un détour conséquent pour contourner le chantier en prenant des routes fréquentées par beaucoup trop de voitures à mon goût. J’arrive au gîte rincé et mécontent de mon après midi.

Heureusement, les filles n’ont eu aucun problème pour atteindre St Marcel (je n’en doutais pas un seul instant) et semblent ravies d’avoir eu cette journée off pour se remettre physiquement. En plus elles en ont profité pour faire le plein de presse féminine... Bref une belle journée de détente…

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2 août 2010 1 02 /08 /août /2010 17:53

 

Départ 8 heures pétantes et une petite montée de 150m de dénivelé pour se réveiller les muscles « juste » un peu endoloris. Le paysage est toujours très beau, nous entrons dans les monts du Lyonnais.

 

Le ciel est chargé de nuages mais il faut rester positif : ceux-ci ne sont pas menaçants. Elise souffre toujours de son talon et Alice de son ampoule. Mais ni l’une ni l’autre ne s’en plaint !

Le démarrage est diesel, mais passé le premier quart d’heure de chauffe, les muscles des filles se dégrippent (je leur avais bien dit de ne pas s’arrêter une journée...) et nous retrouvons notre rythme de croisière.

 

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Le pique nique se fait sur un banc, à l’ombre d’une belle église dont les fidèles s’appellent les Bédouins (sic). Devinette : quel est le nom du village ?

L’après midi s’écoule paisiblement, alternant goudron et sentier, soleil et nuages. Le relief s’adoucit, les dénivelés sont moins durs. Dernière pause, courte car tout le monde a hâte d’arriver.

15h45, nous y sommes. Le centre équestre est très sympa. La proprio nous prête une tente et nous installe dans un champ où nous sommes seuls avec un bloc sanitaire dimensionné pour accueillir des groupes de 50 gamins ! Après une douche rafraîchissante et une petite lessive, l’après midi s’écoule à lire, allongés dans l’herbe, au soleil. Trop dur la rando !

 

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Nous dînons sur une table en extérieur. Un des chats de la propriété, un chartreux, prend ses quartiers sur la table où nous profitons des derniers rayons autour d’une partie de cartes.

Réponse à la devinette : Longessaigne.

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1 août 2010 7 01 /08 /août /2010 17:53

 

Ah ! Les joies de dormir en tente… Le sol dur, le froid, l’impossibilité de bouger dans son duvet… un avant goût de ce qui m’attend la semaine prochaine!

Le réveil est froid (14°C) et humide à cause de la rosée. Nous prenons notre petit déj, debout, dehors, sans eau chaude et, comble de malchance, en compagnie des guêpes.

 

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Nous partons vers 8h15 après un dernier regard vers les chevaux. 

 

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La matinée s’écoule tranquillement, nous jouons au jeu des listes, sorte de battle sur un thème donné ou chacun joueur joue à tour de rôle. Exemple : donner des noms d’insectes… Est déclaré gagnant le dernier à trouver un nom d'insecte !

 


 

St Symphorien est déjà là, mais nous en avons plein les pattes. Après un pique nique rapide sur une place qui ne vaut même pas qu’on en parle, nous prenons un KF  ( private joke ) en terrasse.

 

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Ce n’est qu’à ce moment là que nous nous inquiétons des horaires d’ouverture de la superrette pour le ravitaillement. Mauvaise pioche, il faudra attendre 2h ! Heureusement, il y a un supermarché à la sortie de la ville. J’y vais seul, à pied, tel le chevalier servant.

 


L’après midi est calme, de gros nuages viennent nous offrir une ombre bienvenue. Le gîte, situé en haut d’une colline offrant une vue magnifique, est super. Nous nous offrons une boisson bien fraîche pour fêter cette dernière soirée avant de changer d’équipe. Et oui, déjà ! Une fois de plus, le gîte est pour nous tout seul. Pas une seule fois nous aurons croisé d’autres randonneurs.

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31 juillet 2010 6 31 /07 /juillet /2010 17:54

 

 

Dernière étape pour les girls. Elles sont contentes, soulagées d’être arrivées au bout ?

Nous démarrons à 7h30 afin d'être à l’heure pour accueillir Tom. Pas un bruit dehors, le soleil a du mal à percer les nuages. Il fait frais. Froid disent les filles... Je suis quand même en short et T-shirt !

été 2010 071 Dans la vallée : Saint Chamond

été 2010 072

 

 

Nous avançons vite ce matin, c’est l’effet « retour à l’écurie », combiné au faible dénivelé. Nous arrivons à St Chamond en à peine 4h. Timing parfait, nous sommes pile à l’heure à la gare... ce qui n’est pas le cas de Tom qui a raté son train ! Il n’arrive qu’à 14h, heure à laquelle les filles partent. Les deux trains sont en gare en même temps. Tom a juste le temps de leur dire bonjour/au revoir avant que les portes ne se ferment. C’est ce qui s’appelle un passage de relais !


Nous prenons un petit café, le temps de faire un débrief sur le matériel. Bilan, nous avons acheté chacun de notre côté plusieurs jours d’autonomie de nourriture ! Cela me fait trop mal au cœur d’en jeter, tant pis nous porterons ! Nous sommes motivés pour la petite montée qui nous attend : + 1000 m. Elle se fait de manière très progressive et sans nous en rendre compte car nous parlons tout du long. La vue est magnifique.


Arrivés au sommet, le gîte de la Jasserie affiche complet. La vie est mal faite, toute la semaine j’avais pris le soin de réserver les gîtes où nous étions seuls. Pour la première fois je n’avais pas réservé et c’est complet ! Tant pis, nous bivouaquerons. Nous trouvons un emplacement *** à l’abri du vent et à l’orée de la forêt avec un banc fait d’une traverse de voie ferrée et une grosse pierre faisant office de table et de pare vent. Le repas est vite avalé et à peine dans la tente, Tom s’endort. Il est 20h30 !


Désolé pour la qualité des photos qui suivent mais toutes les photos concernant la partie avec Tom ont été prises avec mon téléphone portable ...


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Je profite des derniers rayons pour admirer la vue sur les petites montagnes ou grandes collines, c’est au choix.

C'est incroyable de penser que St Etienne est à moins de 10 km et  qu'il suffit d'une petite demi-heure de trajet pour arriver à Lyon !!

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30 juillet 2010 5 30 /07 /juillet /2010 19:29

 

Le réveil est dur : 10 °C dehors, 11 °c dans la tente! Tom n’a pas eu froid (son duvet donne une température de confort de 15°C...) mais a dormi tout habillé. De mon côté : impeccable, il faudra descendre un peu plus bas pour tester les limites du mien 

Le petit déj est vite avalé car nous n'avons pas de café! La vaisselle d’hier est sale, je mange donc mes céréales d’une main, l’autre dans la poche bien au chaud, en admirant la vue. Tom prend l’option, petit déj au lit, pour garder encore quelques degrés précieux.


La pluie vient s’inviter timidement sur le début du rangement du campement, puis avec plus de force au moment de replier la tente. Pour finir, c'est une belle pluie battante qui nous mouille au moment de partir. Les 500m qui nous séparent du gîte de la Jasserie suffisent pour que nous soyons trempés. Là, nous nous réchauffons autour d’un café, au sec, en attendant que l’averse passe.


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Nous repartons vers neuf heures en scrutant le ciel. Après une heure de descente et toujours pas de pluie, Tom veut à nouveau s’arrêter boire un café et profiter de la terrasse d’une auberge, il faut le dire bien située, à la Croix de Chaubouret.

Nous repartons au milieu de groupes de randonneurs (ah oui, c’est vrai, nous sommes dimanche) en parlant de nos projets professionnels respectifs. Nous suivons des chemins forestiers très faciles où l'on peut marcher de front.

L’emplacement du pique nique n’est vraiment pas idéal, au croisement de deux routes assez passantes, mais le temps menaçant d’une part, et la forêt en continu d’autre part ne nous ont pas donné le loisir de trouver mieux !


En milieu d’après midi, une petite averse vient croiser notre route. Tom aurait bien aimé faire une pause, mais je préfère pousser jusqu’au camping, le temps étant toujours très menaçant.


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Enfin, après une belle descente de 300m de dénivelé qui nous coupe les pattes, nous nous désaltérons au camping… et il pleut mais nous sommes protégés par une tonnelle. Nous montons notre tente entre deux grosses averses. Bref, au jeu du chat et de la souris avec la pluie, aujourd’hui, nous avons gagné!


  Il n'y aura pratiquement pas eu de goudron au cours de cette étape mais des paysages grandioses magnifiés par un ciel chargé d’orage. Je comprend pourquoi ce qui s’offre à nos yeux fait parti d’un Parc Naturel, celui du Pilat ! Pour le moment, la  plus belle étape ! Nous nous endormons au son d'un bal musette organisé au camping : c’est le 15 Août !

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29 juillet 2010 4 29 /07 /juillet /2010 19:30

 

5h30, j’entends la pluie sur la tente et me rendors.


7h, le réveil a sonné et il pleut toujours, je risque une tête hors de la tente : le ciel est très chargé. C’est mauvais signe.


8h, la situation n’a pas évolué. Tom dort encore. Je ne l’ai pas réveillé car pour le moment il est hors de question de partir dans ces conditions. Le moral est en baisse. Je réfléchis à un plan B au cas où cette pluie continue toute la journée.


8h30, cela fait 20 min. qu’il ne pleut plus. Ca a l’air de tenir, je décide de réveiller Tom. A 9h nous décollons, prêts à subir notre sort, résignés. Le vent souffle, il fait froid, les nuages défilent à grande vitesse et s’accrochent sur le haut du versant que nous devons grimper.

 

500 m de dénivelé au réveil ! C’est raide et l’atmosphère est très humide. La brume enveloppe la forêt. Nous espérons trouver une auberge à un col situé à deux heures de marche pour nous réchauffer. Grosse déception, il n’y a rien et Tom n’a plus grand chose de sec à se mettre sur le dos!  Hors un vent glacé traverse cette forêt de résineux... Nous visons donc un village plus loin pour faire une halte.


Nous y arrivons pour 14h30 après une très courte pause déjeuner ! Ca fait du bien d’être au chaud. Nous ne sommes pas les seuls d’ailleurs. C’est un peu le port où toutes les âmes transies de froid sont venues se réfugier. Nous resterions bien plus longtemps car la perspective de retourner dans le froid ne nous dit rien, mais la route est encore longue.

Enfin, nous atteignons Devesset en début de soirée. Le lac est très beau et la vue sur la chaine du Forez est sublime. Notre camping, situé dans une pinède, est très agréable.

 

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Question météo, on nous a promis du mieux pour le lendemain. En même temps il aurait été difficile de faire pire ! Les gens du coin nous disent qu’il a fait 7°C le matin même, nous sommes tout de même le 16 Août ! Nous espérons du mieux donc, car si nous avons échappé à la pluie une fois de plus, le froid est usant.

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