Vive les dortoirs ! La totale : un mec qui ronfle, qui pète et qui se lève plusieurs fois dans la nuit pour aller pisser ! Cerise sur le gâteau, le monsieur, très gentil par ailleurs, a mis son réveil à 6h. Bilan, à 7h n’ayant pas réussi à se rendormir, nous nous levons.
Mauvaise nouvelle : ce matin il pleut ! Nous prenons le temps de prendre notre petit déjeuner en espérant que la pluie cesse. Nous discutons avec la propriétaire très sympa. De toute façon l’étape est courte jusqu’à Buis et mon frère n’arrive qu’à 15h avec le bus…
8h, la pluie s’est arrêtée, le timing est parfait. Nous prenons encore un petit moment pour acheter du fromage de chèvre fait sur place et nous disons au revoir à Roberte, aux biquettes et aux chiens.
Il fait très frais, la pluie a bien rafraîchi l’atmosphère, parfait pour marcher. Le ciel est grisou, mais c’est très beau quand même. Nous sommes au milieu des montagnes, il n’y a que nous. C’est très calme, mais c’est bizarre, nous entendons comme un bruit de moteur qui se rapproche. Quel est le C… qui fait de la moto cross de si bon matin ! Grrrrr ! Oups, pardon, c’est Roberte qui nous rejoint avec son quad. Elise a simplement oublié sa lampe frontale et son livre… cela me rappelle ma sœur l’année dernière à Pâques qui ne pouvait pas partir d’un gîte sans oublier quelque chose...
Le reste de la matinée se déroule paisiblement, j’ai du dire au moins 150 fois que le paysage était magnifique.
11h, nous sommes à Buis, nous avons très bien marché. Après quelques courses, nous savourons une tasse de café au soleil.
Contrat rempli pour Elise qui est triste de rentrer à Paris.
Pique-nique au soleil avec fromage de chèvre, farniente en attendant le bus de Thomas, le même qui doit ramener Elise à Orange.
Ce seront les deux seuls passagers ! Merci le Conseil Général.
15h, Thomas est là, Elise est partie.
Nous prenons un Coca en terrasse (le 3e pour moi) avant de se lancer dans la "petite" côte: 800m de dénivelé!
Là je suis sur le cul, Tom prend un rythme hallucinant (+12m/min pour ceux à qui cela cause) tout en me parlant du début jusqu’au sommet du Rocher Saint Julien, haut lieu de l’escalade en France !!! Sachant que c’est un fumeur pas spécialement sportif, là je dis chapeau !
Bon, au moment où j’écris mon journal de bord, il est 21h et il dort depuis 30 min., mais bon quand même respect!
Dans l’après midi, j’ai du dire encore 150 fois « c’est magnifique », vue sur le Ventoux dont je ne me lasse pas, vue sur les deux faces du rocher St Julien. Grandiose ! Nous arrivons au gîte vers 18h30, très mignon, le proprio est accueillant. Seul petit souci, il y a une panne d’électricité! Nous dînons à moitié dans le noir et nous finissons la soirée à la lampe à huile. C’est très romantique et quand tout d’un coup, l’électricité revient vers 22h, c’est violent. Finalement c’était pas mal sans.